Promenade en forêt et centres commerciaux - Singapour
Le dimanche matin, nous sommes allés faire une promenade. Une immense forêt en pleine ville, ça c'est chouette !
Les singes font du toboggan
sur les feuilles du palmier
Un pont suspendu à la cime des arbres
Les enfants trépignaient depuis un moment, car on avait convenu avec Bruno de se retrouver.
Bruno ? Oui, souvenez-vous le jeune couple de Brésiliens rencontrés lors de notre escapade sur une petite île, à Pâques.
C'est Camila qui est expatriée, elle était malheureusement en déplacement profesionnel cette semaine là.
Les enfants ont été particulièrement contents de le revoir et notre amie Sophie très sympa de l'inviter à déjeuner chez elle, afin que nous passions un peu plus de temps avec lui.
L'après-midi, nous sommes allés en métro sur Orchard Road.
Avenue bordée de grands hôtels et de centre commerciaux où les grandes marques luxueuses sont toutes représentées.
Le métro : les personnes qui attendent pour embarquer doivent être derrière les lignes rouges, afin que ceux qui descendent aient le passage vert de libre.
C'est intelligent, ça m'a plu, on devrait prendre exemple.
JP m'a dit qu'au Japon, c'est encore plus ordonné, les voyageurs attendent en file indienne, dans la zone rouge.
C'est aussi le quartier où les maids (aides à domicile) se donnent rendez-vous.
Ce sont presque toutes des femmes des Philippines, elles sont logées par les familles qui les emploient et rentrent chez elles seulement tous les 2 ans.
Elles ont le dimanche de congé, le matin elles vont à la messe et passent l'après-midi ensemble.
A l'entrée des centres commerciaux, on peut si nécessaire, prendre un plastique pour son parapluie afin de ne pas inonder le sol. Il y a presque tous les jours de gros orages à Singapour.
On a fait un tour dans une librairie qui possédait un rayon 'livres français'. Les enfants étaient ravis. Alexis a ainsi pu trouver la suite d'une série qui lui avait été offerte, cet été, en France.
Puis nous sommes entrés dans un célèbre magasin que nous n'aimons pas, de par ce qu'on a pu en lire dans les journaux, mais pour voir l'ambiance.
Quelques extraits d'un article de Libération - 25 Juillet 2013.
"Aux Etats-Unis comme en France, la marque ne propose pas de grandes tailles (XL, XXL ou équivalent) pour ses vêtements. «Ils ne veulent pas que de jeunes gens en surpoids portent leur marque»".
«Beaucoup de gens n’ont rien à faire dans nos vêtements. Sommes-nous exclusifs ? Absolument.»
"Une pile de tee-shirts mal rangés ou une mine trop sombre peuvent être sanctionnés d’une série de pompes".
Une rapide promenade dans le magasin des Champs-Elysées suffit à saisir l’esprit de la maison.
Dans la semi-obscurité de ses quatre niveaux, le décor et la bande-son sont ceux d’une boîte de nuit.
Des vaporisateurs diffusent un parfum entêtant au-dessus des rayons.
Plastique avantageuse et coiffure impeccable, le personnel salue les clients d’un «Hello guys !» nonchalant.
Des fresques murales mettent en scène des garçons dénudés, occupés à diverses performances sportives dans des postures homo-érotiques.
Partout le corps est exalté – un corps jeune, blanc, festif, idéal.
On confirme tout ceci, et ça cocote vraiment dans le magasin.
On a quand même fait une photo et on a bien ri en la faisant, car Sophie l'a mise sur facebook, avec le commentaire suivant "la nouvelle coupe de JP, comme quoi l'humidité de Singapour a du bon..."
Souvent les vendeurs sont torses nus et musclés.
Ce qui a valu à cette marque américaine plusieurs condamnations et dans plusieurs pays, pour, entre autre, discrimination.
Oh, une enseigne française, on fait une halte pour un petit goûter.
Dans cet autre magasin, grand choix de bonbons
Le soir, on est allé au restaurant japonais pour fêter les 13 ans d'Elsa, la fille de nos amis.
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