Recherche vaccin désespérément

Publié le par tribulations-indiennes

La décision de nous envoyer en Inde a été prise tardivement. De plus, nous n'avons pas été aidé par le calendrier : périodes de congés (d'abord des Suédois, puis des Français). Du coup certains points ont été traités à la légère.
Nous aurions dû avoir une visite médicale complète et surtout, les vaccins auraient dû être faits avant le départ.

Bref, pris par les 1001 choses que l'on peut avoir en tête lors d'un déménagement, nous avons un peu négligé l'aspect santé... jusqu'à la 'veille' du départ.
Là, on s'est aperçu qu'il fallait en plus de la batterie de vaccins que nous avions déjà faite, être immunisés contre l'encéphalite japonaise.

Toutes ces piqûres n'étaient pas très agréables.

Aucun problème pour Alexis.

Clara, lors de la 1ère injection, m'avait impressionnée, car elle n'avait pas pleuré, mais pour les doses suivantes, ça n'avait pas été aussi facile. Après, elle avait rien que pour elle, 2 infirmières, qui piquaient simultanément chacune dans un bras.

 

A notre arrivée ici, nous devions renouveler les immunisations.

Vaccin oral, qui adoucit l'arrivée côté intestinal : j'avais la 2ème dose dans une valise, mais cette dernière s'étant égarée, et s'agissant d'un produit à conserver au frais, il est directement passé à la poubelle.


Vaccin de l'encéphalite japonaise.

Etape 1 : je suis allée chez le médecin du quartier. Il m'a demandé si je faisais faire ce vaccin en vue d'un voyage au Japon...


Etape 2 : j'avais pris rendez-vous dans un hôpital. Je passe à l'accueil remplir la fiche d'entrée avec mes coordonnées. Au guichet 'première visite', il n'y avait pas trop de monde. En revanche, les guichets “visite de suivi” étaient bondés. Je me suis acquittée du prix de la visite 50 Rs (0.70€). On m'a remis une petite pochette avec des étiquettes. J'ai trouvé facilement le lieu où mon médecin recevait. Un peu comme dans un aéroport, avec des salles d'embarquement qui ici étaient les salles d'attente... bondées. Je suis passée au secrétariat, j'avais rendez-vous à 10h, la secrétaire m'a donné mon numéro d'appel. Une plaque avec le nom de 'mon' médecin était sur le mur, dessous, les numéros d'appel, J'avais le numéro 14, il recevait le n° 1... 1h plus tard, il appelait le patient n°2.

Je me suis donc permis de sortir faire un tour, pas vraiment de parc autour de l'hôpital. J'ai donc quitté l'enceinte de l'hôpital. De retour à 13h, j'ai patienté encore 1h, et enfin c'était mon tour. Là, le médecin m'a dit “comme vous aviez rendez-vous, vous auriez dû passer devant tout le monde et venir à mon bureau directement”... Super, la secrétaire aurait pu me le dire !

Cette virée à l'hôpital a été 'bizarre'. J'étais contente d'être en bonne santé. Ce n'était pas la cour des miracles comme je m'y attendais, mais il y avait un monde fou, j'ai l'impression qu'ils viennent en famille. Les salles d'attente étaient surchargées, il y avait de grands bancs, certains s'allongeaient pour dormir. De pauvres ventilateurs, qui un jour ont été blancs, tournaient péniblement pour donner l'illusion de rafraîchir l'air. Il y avait des distributeurs d'eau potable... hors service. 

 

Etape 3 : j'ai visité un grand hôpital, . Dans l'un d'eux, il y a un service “aide aux expatriés” (il y en a énormément à Bangalore). J'explique ce que je souhaite. Mon interlocuteur m'accompagne, je vois qu'on se dirige vers les urgences. Je n'ai jamais mis les pieds dans un service d'urgence en France. Que vais-je découvrir ici ? Je ne fais pas trop la maligne, et fais en sorte que mon champ de vision ne soit pas trop large. On entre effectivement dans les urgences, une femme lave à grande eau le sol, elle passe entre les différents lits séparés par un rideau qui est ouvert.

J'étais gênée d'être là, ça n'avait pas l'air d'être la course, mais tout de même, aux urgences pour un vaccin !

Un médecin vient me voir, note sur un papier le vaccin que je souhaite, et me voilà repartie avec mon 'guide' vers la pharmacie de l'hôpital. Pas de vaccin en stock et impossible de le commander.

Je suis restée 10 mn maximum dans cet hôpital et 4 h dans le précédent.

Visiter ces 2 hôpitaux dans la même journée, quel contraste.

 

Etape 5 : j'ai téléphoné à différentes pharmacies. Sans plus de succès.

 

Conclusion : Je vais suspendre mes recherches. De plus, j'ai des copines qui ne sont pas vaccinées, alors...

Publié dans Vie quotidienne

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A
<br /> Soyez prudents quand même !<br /> Dis donc ça va , moi qui avais peur que tu t'ennuies toute la journée, je vois que tu es bien occupée !!!!! Finalement c'est vraiment l'aventure tous les jours ... et ça n'a bien sûr rien à voir<br /> avec la Suède ! et moi qui croyait avoir vécu une vraie aventure à Göteborg !!!! Devant ce que tu vis, ça me paraît rien du tout ! Bises<br /> Anne<br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Je suis seule à la maison dès 7h30, jusqu'à 16h30 ou 17h30. J'ai donc bien plus de temps pour moi qu'en Suède, mais les journées passent aussi vite... C'est à ne rien comprendre !<br /> <br /> <br /> Biz et bonnes vacances<br /> <br /> <br /> <br />