L'emménagement (1ère partie)
Le container parti approximativement le 20 juillet de Suède est arrivé 2 mois plus tard à Bangalore.
Pendant l'été, les enfants pensaient à leurs peluches et les imaginaient voguant sur les flots et faisant un beau voyage.
Notre objectif est d'être dans la maison à la fin de la semaine, soit vendredi 23/9.
Formalités de dédouanement : apparemment tous les cartons sont scannés, à la recherche de l'électroménager et de l'alcool qui sont fortement taxés. Nous avons scrupuleusement obéi et n'avons pas une seule bouteille dans nos cartons. Nous nous consolons en nous disant que de toute façon, le vin n'aurait pas aimé le doux roulis du bateau, ni le séjour avec des températures avoisinant 45°C dans le container.
Pour gagner du temps, JP a autorisé le dédouanement lundi 19 au soir sans sa présence. On espérait ainsi que le camion arriverait dès le mardi. Je voulais aussi aller faire le ménage.
Lundi soir 21h, coup de théâtre. On apprend que l'entreprise dans laquelle travaille JP n'a pas fait tout le nécessaire. Le propriétaire nous refuse l'accès à la maison. J'espère que cela va vite s'arranger, mais je ne suis pas certaine que le mot 'vite' soit dans le vocabulaire indien. De plus, le propriétaire habite sur la côte ouest des US. Lorsqu'il est 8h chez lui, il est 20h30 chez nous...cela n'aide pas à la communication !
Ce soir, JP avait rendez-vous à la conciergerie du lotissement, pour divers papiers.
En chemin, appel téléphonique, on a le feu vert. Génial !
Les déménageurs sont très vite arrivés. Ils étaient une dizaine, tout a été déchargé assez rapidement. Leurs homologues Suédois n'avaient pas noté sur les cartons la provenance/destination, ex. chambre, cuisine... Du coup, chaque carton devait être ouvert et JP indiquait la pièce où le déposer.
Je suis complètement extérieure à tout ceci. JP gère et me fait un résumé.
J'écrivais à tout le monde "non, on ne bouge pas" et 48h après comme par magie (JP me dirait que les 50 coups de téléphone passés ne sont pas de la magie), les meubles sont arrivés...et je n'ai pas fait le ménage. Ne croyez pas que je sois une fée du logis, mais ici, avec toute la poussière, c'est incontournable.